Je m’appelle Hermès Milio, et la photographie m’accompagne depuis 2009, comme un fil conducteur tissé de lumière et d’émotions. J’ai découvert cet art à Nîmes, en suivant un CAP puis un BTM Photographe, mais c’est sur le terrain que j’en ai compris un aspect de sa véritable essence.

C’est auprès de Didier Barthélemy, à Montpellier, photographe détenteur d’un QEP Mariage, que j’ai eu mon premier déclic. Il m’a appris à écouter la lumière, à la laisser sculpter un visage, modeler une émotion, donner du relief à une histoire.

À travers son regard, j’ai compris qu’une bonne photographie ne se résume pas à une belle image : c’est un instant suspendu qui fait résonner quelque chose en nous.

J’ai ensuite affûté mon regard à travers la France : de l’Aveyron au Puy-en-Velay, en passant par Clermont-Ferrand, où j’ai eu la chance de travailler aux côtés de Mme Trevis, Meilleur Ouvrier de France. Chaque rencontre, chaque expérience a enrichi ma sensibilité et mon approche. J’ai également eu le privilège d’apprendre auprès de Claude Fougeirol, MOF, de Pierre-Anthony Allard du Studio Harcourt, et des Simones, photographes canadiens au regard profondément humain.

Les distinctions sont venues ponctuer ce parcours – Borvo Jeune Espoir Diamant, Médaille de bronze à la MPPF, Portraitiste de France en 2015 et 2017 – mais elles ne sont qu’un reflet technique de ce que je recherche avant tout : toucher au cœur, révéler une présence, une vérité qui dépasse le simple instant capturé.

En 2021, j’ai ouvert mon entreprise à Clermont-Ferrand, et en 2024, je me suis installé dans le Beaujolais, à Villefranche-sur-Saône. Un retour à un paysage familier, fait de vignes baignées de lumière, qui me rappelle mon Sud natal. J’ai hâte de découvrir les nuances de cette terre, ses visages, son atmosphère, et d’y ancrer mon regard.

Parce que la photographie, au fond, c’est bien plus qu’un métier. C’est une quête du beau, du vrai, de l’intemporel.